Dans cet épisode Raphaële rencontre de Joël éleveur de porcs dans le Sud-Ouest.
Dans cette vidéo il répond aux questions suivantes :
– Peux-tu me raconter comment tu travailles ?
– Qu’est-ce que tu leur donnes à manger ?
– Comment se déroule la journée type d’un cochon chez toi ?
– On ne sent rien autour du bâtiment.Comment ça s’explique ?
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Le texte complet :
RM : Et bien, moi aussi, je suis ravie. Alors toi Joël, tu es naisseur et éleveur de cochons dans le Sud-Ouest. Peux-tu me raconter comment tu travailles ?
JF : Aujourd’hui, je suis précisément post-sevreur engraisseur, c’est-à-dire que je reçois les petits cochons
RM : ah ! après qu’ils ont été séparés de leur mère
JF : C’est ça, je reçois des petits porcelets.
RM : Donc ils arrivent chez toi, ils ont 21 jours et alors quel genre de vie ils vont avoir ? qu’est-ce que tu leur donnes à manger ? comment se déroule la journée type d’un cochon chez toi ?
JF : D’abord, j’essaye de les recevoir comme des invités, donc il faut qu’ils aient assez de place et qu’ils aient une assiette chacun. Il y a 3 critères très simples à regarder : qu’ils aient de l’eau, de l’air et de la nourriture.
RM : A volonté ?
JF : A volonté et de qualité. Pour l’air, je suis parti sur un bâtiment moderne, et nous allons détruire les anciens bâtiments, pour justement les accueillir dans de meilleures conditions.
RM : C’est marrant, parce que là, on est à l’extérieur du bâtiment et il n’y a pas d’odeur, on ne sent rien. Comment ça s’explique ?
JF : Il y a un nouveau procédé pour traiter l’air qui vient de la porcherie, qui s’appelle un biofiltre. C’est un lit de copeaux de bois,
RM : Qu’on voit là
JF : et qui débarrasse l’air vicié de la porcherie, de ses odeurs et de ses poussières.
RM : Donc ça c’est pour l’air, mais pour les déjections des cochons ? qu’est-ce que vous en faites ?
JF : Aujourd’hui, nous sommes en train de faire une méthanisation collective avec plusieurs agriculteurs.
RM : Alors la méthanisation c’est le fait de transformer les déchets à la fois en engrais pour faire pousser les légumes, mais aussi en énergie verte renouvelable.
JF : Donc on va débarrasser le lisier de ses odeurs avec une valeur fertilisante toujours constante et sera ensuite épandu dans les champs pour faire pousser le maïs, qui servira à nourrir les cochons. La boucle est bouclée.
RM : Le vrai cercle vertueux. Et c’est une dimension qui est importante pour toi ?
JF : oui pour moi et surtout pour mes voisins, parce que pour arriver à construire une porcherie comme ça, il a fallu expliquer tout ça à mes voisins, qu’ils le comprennent pour et ainsi qu’ils ne soient pas gênés par les odeurs, les nuisances olfactives.
RM : Et parle moi un peu plus de l’alimentation de tes cochons, qu’est-ce qu’ils mangent ? et d’où vient cette nourriture ?
JF : L’alimentation est essentiellement à base de céréales, produites dans le Sud-Ouest, sans OGM. On adhère à une coopérative qui a une usine d’aliments en partenariat avec d’autres coopératives et qui fabrique elle-même son soja non-OGM, du soja de pays fabriqué ici dans la région.
RM : Alors sur cette partie alimentation, on y reviendra dans un épisode spécifique.
RM : Aujourd’hui, on oppose élevage plein air et élevage conventionnel en intérieur. Pourquoi as-tu fait ce choix d’élevage en bâtiment ?
JF : Je peux t’en parler parce qu’avant j’étais éleveur de cochons en plein air, et on ne peut pas élever les mêmes quantités en plein air parce qu’il faut vraiment beaucoup plus de place pour pouvoir les élever dans de bonnes conditions, et je pense qu’il faut les 2 systèmes. Aujourd’hui, l’élevage plein air représente 10 à 15% de la production, c’est un très bon élevage, mais on ne peut pas tout baser là-dessus.
RM : Et quelles sont les choses sur lesquelles, toi éleveur, tu vas avoir un impact sur le goût du Jambon de Bayonne ?
JF : C’est surtout le bien-être animal, où je vais essayer de ne pas les stresser, et les accompagner tout au long de leur vie du mieux que je peux.
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