Pois protéagineux

Pisum sativum

Quelles sont les principales utilisation du pois protéagineux ?

Alimentation humaine : le petit pois est dans nos plats de tous les jours, de 7 à 77 ans. Le pois protéagineux est, lui, consommé en l’état principalement en Inde. 

Alimentation animale : les pois mûrs sont un aliment recherché pour les animaux d’élevage. Ils conviennent très bien aux porcs, les poissons, les volailles et les vaches laitières, car ils leur apportent force (protéines) et énergie (amidon) pour leur croissance. 

A quoi ressemble un champ de pois protéagineux ?

A quoi ressemble une fleur de pois protéagineux ?

A quoi ressemble une graine de pois protéagineux ?

Quelle est la composition d’une graine de pois protéagineux ?

Source : Terres Univia

Quels sont les intérêts environnementaux du pois protéagineux ?

Comme toutes les légumineuses, le pois protéagineux est autonome en azote : il prélève l’azote de l’air grâce aux nodosités qui se développent sur ses racines. En France, le pois est principalement destiné aux animaux d’élevage.  La culture du pois protéagineux émet 70% de gaz à effet de serre en moins par rapport à d’autres matières premières agricoles. De plus, intégrer dans la rotation des cultures sur une exploitation agricole, 20% de pois protéagineux permet de réduire de 13 % les émission de gaz à effet de serre d’une exploitation céréalière. (source : Terres Inovia)

Cultiver des pois protéagineux et d’autres légumineuses à graines contribue aux objectifs « bas carbone » et « plan protéines » que s’est fixée la France.

Quelle est l’origine du pois protéagineux, son histoire ?

Comme beaucoup de légumineuses, le pois a été domestiqué lors de la préhistoire au Proche-Orient. Produit de tous les jours s’il en est, il s’offre une double vie dans nos assiettes : cueilli jeune, c’est le petit pois ; à maturité, le pois cassé. Et triple si l’on considère les débouchés en alimentation animale, pour les pois très mûrs. Enfin, autonome en azote, cette plante ne demande pas d’engrais azotés. Dans les rotations de culture, elle est un très bon précédent au colza et au blé.

Quelles sont les zones de culture du pois protéagineux en France ?

A quelle date sème-t-on le pois protéagineux ?

Selon la rotation mise en place par les agriculteurs sur leur exploitation, le pois peut se semer en hiver (courant novembre) ou au printemps, en février-mars. 

Quels sont les ennemis du pois protéagineux ?

Parmi les principaux ravageurs du pois se trouvent la sitone (ravageur du pois de printemps, s’attaquant à la plante au moment de la levée), le puceron vert (sur le pois d’hiver, qui va venir grignoter les boutons floraux au printemps. Sa couleur identique à celle de la plante le rend invisible à  l’oeil nu) et la bruche (papillon qui pique les pois dans leurs gousses les rendant impropres à la consommation).

Le pois est également sensible à différentes maladies comme l’anthracnose, la bactériose (bactérie présente dans l’air qui attaque le pied et le feuillage), le botrytis, l’oïdium (champignon qui va provoquer le dessèchement des feuilles) et l’aphanomycès.

 

Quand récolte-t-on le pois protéagineux ?

Selon la période à laquelle il a été semé, le pois se récolte entre juin et juillet. 

La France est-elle un grand producteur de pois protéagineux en Europe et dans le monde ?

Avec 582 000 tonnes de pois produites en 2021, la France est le plus gros producteur de pois d’Europe devant l’Allemagne (299 000 tonnes) la Roumanie (216 000 tonnes) et l’Espagne (176 000 tonnes) sachant qu’au global la production européenne est de 1,96 millions de tonnes.  

En France, la première utilisation du pois et l’alimentation animale, devant l’alimentation humaine. L’Inde est le premier importateur de pois protéagineux français où il est destiné à l’alimentation humaine.

Les surfaces en bio représentent 13 205 ha sur les 202 000 ha cultivés au total. 

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