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Sec is Good : petit cours particulier de Sec Éducation !

Saison 7 Episode 7 Technologie, Nutrition Lentille

Dans cet épisode, Yannick, directeur des Achats chez Vivien Paille, à Valencienne, dans les Hauts-de-France, répond aux questions suivantes, choisissez votre passage :

  1. 00:37 : Que se passe-t-il dans cette usine ?
  2. 01:52 :  Explique-nous le principe de la campagne « Sec is Good »
  3. 02:24 : Comment travaillez-vous avec les agriculteurs ?
  4. 03:24 : Combien y a-t-il d’agriculteurs qui travaillent avec vous via leur coop ?
  5. 04:00 : Quel est l’intérêt de contractualiser avec des coopératives ?
  6. 04:40 : De quelle manière vont être conditionnées les lentilles d’Emmanuel ?
  7. 05:12 : Qu’est-ce que le consommateur attend aujourd’hui et qu’a-t-il envie d’entendre quand on lui parle de légumes secs ?

 

  • Salut, c’est Agathe, bienvenue dans Paroles de terres. Je suis aujourd’hui à Valenciennes, chez Vivien Paille, où j’ai rendez-vous avec des « secs-ologues ». Vous ne voyez pas le rapport ? Eh bien parce que « sec is good » ! Et pour nous en parler, j’ai rendez-vous avec Yannick, qui est directeur des Achats chez Vivien Paille et qui va nous expliquer ce que deviennent les lentilles d’Emmanuel de l’épisode précédent, c’est parti.
  • Bonjour Yannick
  • Bonjour Agathe
  • Merci de m’accueillir dans ton usine. Explique-nous où est-ce qu’on est et ce qui se passe ici.
  • Ici, on est sur le site de Vivien Paille, à Valenciennes dans le Nord. Notre activité est de transformer des graines, les nettoyer, les sécuriser, pour les conditionner ensuite afin d’alimenter les marchés de la grande distribution, de la restauration hors foyer et de l’industrie agroalimentaire. La particularité de cette usine, c’est qu’il y a 3 usines en 1. Une usine qui va travailler la graine, une partie où on va travailler la poche micro-ondable, une manière de proposer des recettes prêtes à l’emploi pour les consommateurs, basées sur nos légumes secs et notre expertise produits, et enfin, on a un 3ème atelier, c’est le moulin, où l’on va fabriquer des farines, farine de riz, farine de lentilles… que l’on va commercialiser auprès de l’industrie agroalimentaire. On va les retrouver notamment dans les céréales du petit-déjeuner, ou dans le snack, par exemple dans les chips de lentilles qu’on peut trouver en grandes surfaces.
  • Donc vous faites du riz, des légumes secs (lentilles, pois chiches)
  • Haricots sous toutes leurs formes, en sec, prêt à l’emploi et en farine
  • J’ai entendu parler de votre campagne de communication, tu peux nous raconter parce que vous avez complètement changé l’image des légumes secs.
  • Donc il fallait redonner un peu d’envie autour du légume sec, donc on a initié une campagne « sec is good » audacieuse, décalée pour mettre en avant les vertus des légumes secs et montrer aux consommateurs et aux consommateurs de demain les vertus de nos produits, produits issus de nos filières françaises.
  • Très important !
  • Justement, comme on parle de filière française, je viens de chez Emmanuel, qui est agriculteur et qui a décidé cette année de cultiver de la lentille pour la première fois et il est a priori en contrat avec vous, alors explique-nous comment ça se passe.
  • Effectivement, notre mission est de répondre aux besoins du marché. Il y a une demande pour de la lentille, et notamment de la lentille locale. Donc notre travail c’est d’aller à la rencontre des agriculteurs et coopératives, de leur exprimer notre besoin pour qu’ils produisent ce dont nous avons besoin et ainsi répondre aux attentes du marché.
  • Combien y a-t-il d’agriculteurs qui travaillent avec vous via leur coop ?
  • Sur les Hauts-de-France, nous venons d’initier la démarche. Nous avons pour ambition de la faire grandir dans les années à venir. Aujourd’hui, on part d’une trentaine d’hectares, donc on est sur une production très petite à l’échelle de notre besoin. Pour te donner une idée, on fait à peu près 20 000 tonnes de légumes secs sur le site chaque année. La lentille représente la majeure partie du volume. Notre ambition est d’être autonomes avec nos filières France pour alimenter nos marchés.
  • Sur la lentille ou tous les légumes secs ?
  • Sur tous les légumes secs.
  • Emmanuel nous parlait de l’intérêt qu’il a à contractualiser via sa coopérative, mais c’est quoi l’intérêt pour Vivien Paille ?
  • L’intérêt pour nous est d’avoir de la vision sur ce qu’on sera capable de mettre sur le marché, de tenir nos engagements. Il est compliqué d’évaluer avec certitude quelle va être la demande du marché, mais ce dont on peut être certain, c’est ce qu’on va être capable de mettre en production par le biais des agriculteurs partenaires et des coopératives avec lesquelles on travaille.
  • Petite question complémentaire : les lentilles d’Emmanuel vont être conditionnées de quelle manière ? est-ce que tu le sais ? en sec ou en recette préparée ?
  • Elles vont être conditionnées en sec, c’est-à-dire que la matière va être reçue et travaillée dans l’usine. On va enlever toutes les matières minérales, les cailloux, les pailles… et rendre la lentille propre à la consommation. Les lentilles finiront sur nos lignes de conditionnement pour alimenter nos gammes de produits.
  • Qu’est-ce que le consommateur attend aujourd’hui et qu’a-t-il envie d’entendre quand on lui parle de légumes secs ?
  • Derrière la notion de légumes secs, on peut entendre plusieurs voix : la première, c’est la protéine végétale, qui a le vent en poupe et la lentille par exemple est une graine qui contient à peu près 25%  de protéines, de l’amidon et tous les nutriments pour avoir des apports équilibrés, c’est bon pour la santé. La 2ème chose est que les légumes secs nécessitent de la préparation. Chez Vivien Paille, depuis des années, on s’évertue à trouver des solutions pour les consommateurs afin qu’ils puissent mettre en œuvre le mieux possible les légumes secs. C’est l’exemple des poches micro-ondables, où en quelques minutes, on a un plat prêt avec de la lentille, ça va être aussi le cas sur des lentilles à cuisson rapide (3 minutes) qu’on a lancé récemment sous l’égide de « Sec Is Good » pour répondre aux attentes des consommateurs qui veulent des produits qui cuisent rapidement.
  • Merci beaucoup Yannick pour toutes ces explications c’était très clair.
  • Je t’en prie Agathe, merci à toi, tu es la bienvenue quand tu veux et vive les légumes secs !
  • Merci à tous d’avoir suivi cet épisode autour de la lentille. Si vous aimez les agriculteurs et les marques françaises et bien abonnez-vous à notre chaîne Youtube Terres OléoPro, likez, partagez et à très bientôt pour de nouveaux épisodes, salut !

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