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Florent, agriculteur pour Fleur de Colza dont le métier est une histoire de famille

Saison 6 Episode 8 Agriculture Colza

Dans cet épisode, Agathe rencontre Florent pour répondre aux questions suivantes, choisissez votre passage :

0:40 : Explique-nous ton parcours avant que tu deviennes agriculteur !
01:03 : Que cultives-tu sur l’exploitation ?
01:38 : D’où te vient cette volonté de mieux faire pour la biodiversité ?
02:14 : Parle-nous des tomates que tu commercialises !
03:43 : C’est un métier que tu as toujours voulu faire ?
03:49 : Qu’est-ce que tu aimes dans cette agriculture française ? #parolesdeterres #agriculture #agricultureraisonnee _

– Salut Florent.
– Salut Agathe.
– Aujourd’hui, j’aimerais que l’on parle un petit peu plus de toi, de ton parcours. Est-ce que tu peux nous expliquer si tu as fait des choses avant d’être agriculteur ?
– Je suis allé à Angers faire mes études agricoles, j’ai terminé par une licence végétale en double diplôme à l’étranger aux Pays-Bas.
– Et, tu t’es installé à la suite de tes parents ?
– Tout à fait, j’ai pris la suite de mon père. Je suis fier de cultiver sur les terres de mon grand-père, mon père et de prendre la suite.
– Tu cultives quoi sur l’exploitation ? – C’est une exploitation assez diversifiée, on a une dizaine de cultures : on cultive du blé tendre, du blé dur, du colza, du maïs, du lavandin, des oignons, des pommes de terre et depuis peu, on a créé une petite structure qui fait des tomates. – Ok, tu nous disais que sur le Colza, c’était important pour toi parce que tu savais où tes graines partaient, en l’occurrence pour « Fleur de Colza ». Est-ce également important pour toi de savoir ce que deviennent tes autres cultures ? – Oui, c’est important. Je suis un fervent défenseur de la filière française de manière générale, j’aime bien savoir, par exemple, pour mon blé dur s’il termine plutôt dans des pâtes, ou pour mes oignons savoir s’ils vont partir en supermarché, c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. – C’est le cas de tes tomates que tu vends en direct ? – Tout à fait, nous avons créé notre propre filière, on est complètement autonome sur la commercialisation.
– Alors, à l’inverse, toi en tant que consommateur, est-ce que l’origine des produits, c’est important ? – Oui, très important, quitte à choisir, je préfère acheter des produits purement français, car j’ai vraiment confiance en ce que font les agriculteurs français, donc j’en achète les yeux fermés.
– C’est un métier que tu as toujours voulu faire ?
– Oui, l’agriculture coule dans mes veines depuis que je suis né, donc pour moi, c’était une évidence.
– Qu’est-ce que tu aimes dans cette agriculture française ?
– Ce que j’aime… C’est de pouvoir répondre aux exigences du consommateur français qui est de plus en plus exigeant et de pouvoir lui apporter un produit noble et sain dans l’assiette.
– C’est une fierté pour toi ? – Ah une grande fierté, oui ! – Est-ce que tu as des enfants ? Est-ce que tu sais s’ils veulent faire pareil ?
– Je n’ai pas encore d’enfants, j’ai un petit- neveu qui est ravi de venir faire du tracteur avec moi le week-end et apparemment, ça a l’air de lui plaire. Mes enfants feront bien évidemment ce qu’ils veulent, qu’ils vivent leurs rêves.
– Tu nous disais précédemment que tu répondais à certaines exigences environnementales notamment sur le colza, que ton exploitation était certifiée HVE 3, donc Haute Valeur Environnementale, tu as mis en place des ruches, d’où te vient cette volonté de faire mieux sur la biodiversité, l’environnement, pourquoi tu fais tout ça ?
– Par chance, je suis né ici, c’est un cadre qui donne envie de respecter l’environnement. J’ai envie de le laisser à mes enfants, en plus, mon père avait déjà pris le coche, c’est-à-dire qu’il m’a plus ou moins épaulé. Par exemple, je gère avec lui l’atelier apiculture et on est ravi de se transmettre de génération en génération ces valeurs qui sont très importantes.
– Au-delà des ruches, parle-nous de ce que tu as fait pour les tomates que tu commercialises, par exemple.
– Pour les tomates, on a réussi à récupérer la chaleur d’une usine voisine qui était considérée comme de la chaleur fatale, c’est-à-dire qu’elle était perdue autrefois et ça nous permet de produire des tomates de qualité pendant la saison estivale et c’est un réel plaisir de pouvoir la commercialiser avec mon frère, là aussi, c’est une aventure familiale. – Ici, on est en Eure-et-Loir, est-ce que tu aurais une spécialité à nous recommander et toi, quel est ton plat préféré ?
– Mon plat préféré en Eure-et-Loir, c’est la tomate des Frères Besnard, avec un petit peu d’huile et de préférence de l’huile « Fleur de Colza ».
– D’accord, très bien. As-tu un dernier message pour changer le monde ?
– Mangez français !

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