Dans cet épisode Agathe va à la rencontre de Nicolas, éleveur français de brebis pour vous faire découvrir son portrait …
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Il répond aux questions suivantes, choisissez votre passage :
0:25 Découvrir Nicolas et son parcours
1:47 Le métier d’agriculteur
3:36 Message pour changer le monde
#parolesdeterres #agriculture #agricultureraisonnee
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– Salut c’est Agathe, bienvenue dans Paroles de terres. Vous vous rappelez la dernière fois j’étais avec Nicolas, éleveur de brebis, qui nous expliquait l’importance de la luzerne pour ses animaux. Aujourd’hui, j’ai envie d’en savoir un peu plus sur sa vie, c’est parti !
Bonjour Agathe
Merci de nous avoir expliqué la vie de tes brebis. Aujourd’hui, tu pourrais nous raconter un peu plus de choses sur toi ? ton parcours… si tu as fait d’autres choses avant d’être producteur…
Moi je suis un gars de la ville à la base. Je n’ai pas d’origine agricole, je viens de Rennes, où j’ai passé 20 ans de ma vie et cela fait maintenant 20 ans que je suis à la campagne. C’est un idéal que j’ai eu depuis tout petit. Gamin, je rêvais d’avoir une ferme, sans trop savoir ce que c’était. J’ai fait une formation scientifique et à 20 ans, j’ai eu une révélation et je me suis inscrit dans une école d’agriculture par hasard, où j’ai rencontré Emilie, on s’est marié, installé, on a eu des enfants et aujourd’hui, on vit notre vie d’agriculteurs.
Vous vous êtes installés sur une exploitation que vous avez reprise ? comment ça s’est passé ?
Ici, nous sommes sur une partie de la ferme des parents d’Emilie. Il y avait une quinzaine d’hectares et la maison que nous avons rénovée nous-mêmes, dans l’idée de s’installer ici, sans savoir exactement comment faire. On avait un projet de vaches laitières au départ, qui s’est transformé en brebis pour des raisons d’aides à l’installation et de conditions d’installation car nous avions une ferme trop petite pour faire des vaches à l’époque.
On dit souvent que le métier d’agriculteur et encore plus d’éleveur est un métier difficile. Qu’est-ce que tu aurais envie de dire toi ?
Je ne dirais pas difficile, parce qu’aujourd’hui il y a du matériel, des aides un peu partout, des conseils qu’on peut puiser à droite à gauche. C’est plutôt un métier prenant. C’est vrai que souvent on entend dire qu’il faut être passionné en agriculture, mais c’est aussi un travail et je le fais aussi pour gagner ma vie. J’essaie de faire en sorte que la passion ne prenne pas trop le dessus et d’être un peu rationnel.
Vous avez combien de brebis ?
300 ! ce qui correspond à un élevage de taille moyenne pour un couple comme le nôtre.
Vous avez donc des brebis, tu nous disais aussi que tu cultivais leur alimentation ?
Oui de l’herbe, de la luzerne, du maïs que je produis pour les compléments et aujourd’hui nous souhaiterions passer d’un système d’élevage à une certaine diversité, c’est-à-dire maintenir l’élevage mais revenir à des schémas un peu plus traditionnels de polycultures-élevage.
Donc diversifier tes cultures sur ton assolement ?
Oui et puis c’est aussi le côté agronomique du métier qui me motive. Il y a la partie animal, la partie végétal pour les animaux mais aussi pour les cultures « de vente » qu’on pourrait également faire.
Comme quoi par exemple ?
Par exemple cela fait 2 ans que nous faisons du blé à pain, on a fait du chanvre, là nous avons semé pour la première fois une parcelle de quinoa. On essaye par petites touches de se diversifier sur l’alimentation humaine.
Une dernière question Nicolas : as-tu un dernier message pour changer le monde ?
Ah oui, changer le monde ! Alors avant de changer le monde, je vais déjà essayer de changer le mien ou celui qui m’est proche. Pour la ferme, les prochains challenges concerneront l’énergie pour trouver des solutions pour être moins impactant sur l’environnement. On y travaille, on a évolué et je pense qu’on a encore des marges de progrès à faire et quand on aura amélioré ça, ce sera déjà pas mal je pense.
Super, merci beaucoup Nicolas ! A bientôt
Au revoir
Paroles de terres c’est tout pour aujourd’hui. Si vous avez aimé Nicolas et ses brebis et bien abonnez-vous à notre chaîne Youtube Terres OléoPro car la saga autour de la luzerne continue ! Alors en attendant, n’hésitez pas à liker et partager nos épisodes et moi je vous dis à très bientôt pour la suite. Salut !
