Dans cet épisode Raphaële va à la rencontre de Béatrice, productrice de pâte à tartiner !
Dans cette vidéo elle répond aux questions suivantes :
– Est-ce que tu peux me raconter ton parcours ?
– Une chocolaterie ? Comment cela fonctionnait ? tu revendais le chocolat ?
– Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton nouveau métier ?
– Ton pêché mignon ? c’est toujours le chocolat ?
#parolesdeterres #agriculture #feverole
—————————————————————
En savoir plus sur cette chaîne Youtube
—————————————————————
Terres OléoPro, huiles et protéines végétales de France renforce le lien entre consommateur et agriculteur !
Nos recettes et astuces nutrition :
– https://www.terresoleopro.com/
Suivez nous sur :
– Twitter – https://twitter.com/terresoleopro
– Facebook – https://www.facebook.com/terresoleopro/
– Youtube – https://www.youtube.com/c/terresoleopro/
– Instagram – https://www.instagram.com/terresoleopro/
Quelle est notre vidéo la plus populaire ? Découvrez-le ici : https://goo.gl/39yN25
Quelle sera notre prochaine publication ? Pour le savoir abonnez-vous ici : https://goo.gl/gVUkBw
Qui sommes-nous ? Découvrez l’ADN de Terres Oléopro ici : https://goo.gl/Xf1J74
Texte intégral de cet épisode
RM : Alors maintenant, je sais tout sur le Tartimouss’, mais j’aimerais bien en savoir un peu plus sur toi : est-ce que tu peux me raconter ton parcours ?
BM : Oui ! j’ai un parcours un peu atypique, puisqu’avant d’en arriver là, on est ici dans mes anciennes écuries, j’ai été cavalière et marchande de chevaux et poneys : j’achetais des chevaux pour les dresser et les revendre.
RM : génial ! tu as fait ça pendant combien de temps ?
BM : J’ai fait ça pendant longtemps : presque 20 ans ! et puis en 2015, j’ai créé une petite chocolaterie, par passion.
RM : Une chocolaterie ? Comment cela fonctionnait ? tu revendais le chocolat ?
BM : non, je le fabriquais chez moi, dans un petit laboratoire que j’ai fait construire chez moi. L’idée était d’alléger un peu le travail physique que j’avais avec les chevaux et puis pouvoir exprimer ma passion. Et en 2017, j’ai découvert la féverole et ai décidé de m’y intéresser. A partir de ce moment-là, en 2018, j’ai décidé d’arrêter complètement l’activité équestre et l’activité ferme pédagogique que j’avais également .
RM : incroyable ! donc tu as toujours été passionnée par le chocolat ?
BM : oui et surtout par la boulangerie et la cuisine. Je voulais être boulangère ou pâtissière quand j’étais petite et finalement je me suis orientée vers les chevaux qui étaient aussi une passion.
RM : Et aujourd’hui, tu es super heureuse car tu allies la féverole et le chocolat, avec un produit complètement inédit
BM : Tout à fait ! ça me permet de garder un pied dans le monde agricole avec les féveroles et puis ce côté innovation qui me plaît beaucoup, parce que j’ai très vite tendance à m’ennuyer, je ne sais pas répéter plusieurs fois les mêmes choses, donc là, c’est sûr que je suis heureuse avec le côté innovant.
RM : et en terme de charge de travail, est-ce que c’est plus léger qu’avant ?
BM : non ! c’est différent, mais pas plus léger qu’avant. C’est plus difficile parce qu’il faut tout faire dans tous les domaines. Les chevaux, ça restait toujours la même chose, c’était difficile physiquement mais simple à gérer au quotidien, là, il y a la fabrication, l’achat des féveroles, surveiller la qualité de la matière première, le marketing, la commercialisation et la distribution… je m’occupe de tout et ça fait beaucoup de choses.
RM : et parmi tout ça, qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton nouveau métier ?
BM : ce qui me plaît le plus c’est la recherche et le développement. Toujours chercher à faire de nouveaux produits. J’avais commencé avec Tartimouss’, mais là j’ai développé d’autres produits, dont des meringues végétales, des fondants au chocolat et je cherche même à aller plus loin à partir du travail que j’ai fait sur les meringues, de pouvoir développer encore d’autres produits.
RM : toujours autour du végétal, ça c’est ton axe
BM : voilà, et la féverole surtout ! tout autour de la féverole.
RM : qui remplace le beurre, les œufs…
BM : voilà. Pour la meringue, la féverole remplace le blanc d’œuf, dans Tartimouss’ elle remplace l’huile végétale et permet de baisser la quantité de sucre. L’idée serait d’avoir un substitut aussi bien de blanc d’œuf que de jaune d’œuf, toujours pour des cuisines plus saines et plus innovantes.
RM : ton pêché mignon ? c’est toujours le chocolat ?
BM : non, mon pêché mignon, c’est le Mont d’Or. Je suis originaire de Franche-Comté, ça a toujours été le Mont d’Or et ça restera le Mont d’Or. Même sans le mettre au four, juste froid comme ça. Ca me rappelle Noël, quand on retournait à Besançon, il y avait du Mont d’Or et pour moi, ça a plus de signification que le chocolat ou qu’une clémentine.