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Tout savoir sur la fertilité des sols !

Saison 4 Episode 18 Environnement

Dans cet épisode Raphaële rencontre Gilles, ingénieur étude et développement.

Dans cette vidéo il répond aux questions suivantes :
– 0:33 – Comment juger de la qualité d’un sol ?
– 0:46 – Que sont les qualités physiques d’un sol ?
– 2:00 – Qu’est-ce qui va jouer sur la structure du sol ?
– 2:32 – Existe-t-il des moyens pour jouer sur la fertilité du sol ?

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Texte complet :

J’étais avec Emmanuel qui est très fier de son sol vivant grâce à ses vers de terre. Mais comment juger de la qualité d’un sol ?
On peut juger la qualité d’un sol grâce à 3 composantes : une composante visuelle, une composante physique et biologique.
Que sont les qualités physiques d’un sol ?
Les qualités physiques sont les qualités structurales essentiellement. La qualité des mottes par exemple que l’on va classer selon plusieurs qualificatifs : gamma pour des mottes qui se défont toutes seules, qui ne se tiennent pas et à l’opposé des mottes delta qui sont plus sous forme de blocs avec des angles assez prononcés, et des mottes intermédiaires qui soit, évoluent dans le bon sens, c’est-à-dire vers les mottes gamma, soit dans le mauvais sens, où elles seront dans une phase de compaction. A partir de ce diagnostic, l’agriculteur saura où il en est au niveau du sol pour savoir s’il doit le travailler ou non, et avec quel type d’outil. Ensuite, il faut regarder dans chaque motte s’il y a de la porosité : porosité biologique (que l’on espère) créée par les racines et par tous les individus que l’on trouve dans le sol, dont ces fameux vers de terre.
Quand on parle de porosité, on parle de l’aération du sol faite, entre autre, par les vers de terre et les racines.
Qu’est-ce qui va jouer sur la structure du sol ?
Il y a plusieurs choses : l’aspect mécanique dû aux outils passés par l’agriculteur, qui va créer une fragmentation de la terre et des mottes, ensuite l’aspect dû au climat avec les phases d’assèchement, de réhumectation, de sec, de gel… qui vont permettre aux mottes de se fragmenter et qui est fort utile.
Existe-t-il des moyens pour jouer sur la fertilité du sol ?
Oui, tout à fait et je pense que c’est le rôle essentiel de l’agriculteur, de veiller à ce que son sol soit fertile, voire de l’améliorer. Le premier moyen, c’est d’observer en faisant un test bêche. Ici, c’est un sol limoneux-argileux, avec une structure bien fragmentée et une très belle porosité, il n’y a qu’à voir ce ver de terre. Alors comment maintenir cette fertilité ? Tout est lié à la matière organique. Avant, toutes les exploitations étaient en polycultures-élevage, c’est-à-dire que les agriculteurs avaient leurs fertilisants sur l’exploitation, du fumier, du lisier, donc de la matière organique.
Je vous rappelle les éléments dont une plante a besoin dans le sol pour pousser : de l’eau évidemment, mais aussi de l’azote, du carbone, du phosphore, entre autres.
Aujourd’hui, ce n’est plus pareil, les exploitations de grandes cultures ont rarement de l’élevage, ce qui fait que l’agriculteur doit trouver d’autres sources de fertilité. Il faut savoir aussi que les pertes annuelles en carbone sont de 1.500 à 2.000 kg, donc il faut trouver dans le système de cultures, des plantes qui vont être capables de restituer autant de carbone que ces pertes. Et là je pense vraiment au colza. Un colza qui va produire 40 quintaux de graines, c’est 14-15 tonnes de matières sèche par hectare, donc presque 2.000 kg de carbone, donc on couvre largement les pertes annuelles par minéralisation et de façon naturelle. Donc le colza est une plante très intéressante. Prenons un autre exemple, vous savez que les plantes, pour assurer leur croissance, ont besoin d’azote. Alors on pense tout de suite à de l’azote chimique, mais moi, je vais penser à de l’azote naturel. L’azote peut provenir des légumineuses ! Les légumineuses captent l’azote de l’air, le stocke dans leurs nodosités (sur les racines) et lors de leur sénescence, le restitue au sol, donc à la plante qui suivra. Donc on améliore la richesse en azote du sol avec ces légumineuses, ou des protéagineux d’ailleurs, je pense au pois, à la féverole et à toutes ces espèces capables de capter l’azote de l’air….

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