© Philippe Montigny/Filimages 
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On trouve principalement deux variétés de lupin différentes en France : le lupin d’hiver et le lupin de printemps.
source : Terres Univia / Inra / AFZ
Respectueux de l’environnement, le plan de lupin se développe sans aucun apport d’engrais allant même jusqu’à en produire pour la culture suivante. Le lupin est autonome tant sur le plan de l’azote, qu’il fixe à partir de l’azote présent dans l’air, que des nutriments, qu’il va chercher efficacement dans les sols les plus pauvres, notamment le phosphore. C’est cette particularité qui fait du lupin un véritable engrais vert.
Originaire du bassin méditerranéen, le lupin sauvage a été très tôt domestiqué par les Egyptiens et les Grecs, sans doute comme engrais vert ou en graines apéritives. D’ailleurs, la graine sauvage étant très amère, des croisements ont permis de créer des variétés plus douces au XXème siècle. Les Espagnols et les Portugais en consomment toujours à l’apéritif.
Le lupin d’hiver, le plus cultivé, se sème entre le 15 septembre et le 15 octobre, et le lupin de printemps se sème entre le 15 février et le 10 mars.
Mouche des semis, Thrips, sitone, limaces, taupin, pucerons.
Le lupin peut aussi être victime de certaines maladies comme l’anthracnose, le botrytis, la rouille, ou encore la sclérotinia.
Le lupin d’hiver sera récolté fin juillet. Le lupin de printemps est quant à lui récolté de mi-août à mi-septembre
La France avec 53 000 tonnes de graines de lupin en 2017, est le troisième producteur de lupin d’Europe. Le premier producteur européen est la Pologne avec 205 000 tonnes de graines de lupin, le second l’Allemagne.
