Utilisé pour fabriquer une gamme de biodiesel et de nombreux produits issus de l’oléochimie, le colza français entre dans le mix énergétique pour atteindre la neutralité carbone des transports en 2050. En encourageant les pratiques agricoles stockant le carbone et à faible émission de gaz à effet de serre (GES), cette filière allie les transitions énergétique et climatique à la transition agroécologique tout en contribuant à l’autonomie en protéines végétales.
La filière Colza français bas carbone accélère la transition énergétique
Le carburant B 100 commercialisé par Saipol, filiale du Groupe Avril, sous la marque Oleo100 contribue à décarboner les flottes avec une énergie renouvelable produite entièrement à partir de colza français durable, à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce biocarburant est destiné aux transporteurs avec flotte captive et aux collectivités territoriales. Rouler « 100 % colza » aide à réduire de 60 % les émissions de GES. Le bilan carbone est 2,5 fois meilleur que celui du gazole. Depuis le 11 avril 2022, les camions roulant avec Oleo100 sont éligibles à la vignette Crit’Air 1.
Jean-Philippe Puig, DG du Groupe Avril :
Oleo100 est né de la mobilisation d’une filière, impliquant les agriculteurs et les industriels. Ce carburant crée de la valeur au cœur des territoires français, au bénéfice de l’autonomie énergétique et protéique de la France.
Les enjeux réglementaires et fiscaux européens autour du transport décarboné structurent l’offre en énergie. Ainsi, des énergies renouvelables à haute réduction de GES sont orientées vers les grands opérateurs des marchés européens de l’énergie et les grandes entreprises de transport.
La filière Colza bas carbone soutient la transition agroécologique
La transition énergétique liée à la production d’énergie bas carbone issue des oléagineux finance la transition agricole vers des pratiques de conservation et de stockage de carbone dans les sols. Ce Colza bas carbone favorise la coproduction d’une protéine locale de qualité valorisée auprès des animaux en tourteaux.
L’économie du Colza bas carbone crée de la circularité sur les territoires
La notion de proximité se révèle importante notamment dans le cadre d’une économie bas carbone. Pour les filières oléagineuses et protéagineuses, ces connexions se retrouvent sur les territoires, avec des usines de première transformation implantées à proximité des bassins de production. Ces sites rassemblent l’ensemble des procédés : trituration des graines, estérification, raffinage, fabrication des tourteaux.
Ainsi, une économie circulaire locale se crée. Parmi les 150 entreprises ayant converti leur camion au carburant renouvelable Oleo100, figurent des organismes stockeurs qui livrent les graines de colza aux usines de Saipol. Les éleveurs adhérents de ces coopératives utilisent les tourteaux issus de ces graines et réservent le fumier aux producteurs de colza.