Quelques repères : avec 1 hectare de colza (pour un rendement moyen de 35 quintaux / hectare), la filière produit à partir des graines, pour les besoins nationaux :
• 500 litres d’huile alimentaire
• 1 900 kg de tourteaux pour les animaux d’élevage
• 1 000 litres d’huile destinée à la production de biocarburant incorporé dans le carburant fossile (ce qui évite d’importer 900 litres de gazole)
• 100 kg de glycérine végétale incorporée dans de nombreux produits du quotidien (peinture, colle, cosmétique, médicament, biolubrifiants…)
De l’huile alimentaire…
L’huile de colza est valorisée en alimentation humaine sous forme d’huile de table (riche en oméga 3), de margarines végétales, et est incorporée sous forme d’ingrédients dans de nombreux produits tel que des sauces, des plats préparés, des gâteaux, du pain…
Du biocarburant…
Mais l’huile de colza extraite des graines permet également de produire un biocarburant, une énergie renouvelable essentielle pour notre souveraineté énergétique.
Avec le biocarburant, le colza a permis de développer une énergie plus propre et plus durable, permettant en France une économie d’émission de CO2 de l’équivalent d’un million de véhicules (émet 60 % de gaz à effet de serre en moins que son équivalent issu du pétrole). La filière française de cette énergie renouvelable offre de nouveaux débouchés au colza grâce au coproduit obtenu par la production de cette énergie 100% végétale, la glycérine végétale.
De la chimie renouvelable…
Peinture, cosmétique, etc., la glycérine végétale issue de la fabrication de biocarburant à base de colza se retrouve dans de nombreux produits du quotidien. Elle est utilisée, par exemple, dans des produits cosmétiques et d’hygiène (shampoing, savon, crème, etc.).
Consommant initialement de la glycérine issue du pétrole, les industriels ont aujourd’hui à leur disposition une glycérine issue du végétal et donc renouvelable : tout cela est bon pour notre environnement !